Eglise Saint-Sigismond

Ne vous fiez par à son extérieur très simple qui contraste avec la richesse de la décoration intérieure, typique de l'art baroque : détails des décors, profusion des ors et des couleurs, jeux de lumières sur les lignes courbes, mouvements et théâtralité, etc.
Le retable majeur sculpté en 1710 par Jacques Clérant et Jean-Baptiste Gualaz, entièrement doré et peuplé de plus d'une centaine d'angelots, en est une parfaite illustration : anges et saints entourent l'Assomption de la Vierge et son Couronnement. Catéchisme en images du début du XVIIIe siècle, il rappelle, pour faire face aux affirmations protestantes, les dogmes de la Trinité, de l'Incarnation et de la Rédemption, la présence eucharistique dans le tabernacle, le culte légitime de la Vierge et des saints...
Sur la droite, Dieu le Père vous accueille à bras ouverts au sommet du retable du Rosaire qui présente la Vierge intercédant pour la libération des âmes du Purgatoire, encadrée de colonnes torses aux spires fleuries de roses !